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DEUX JEUNES PHOTOGRAPHES À GARDER DANS LE VISEUR

Black and white image of a flowing river surrounded by dense, leafy trees, creating a lush forest scene.

En janvier 2025, le photographe, explorateur et auteur britannique Levison Wood (www.levisonwood.com) a lancé un concours Instagram en collaboration avec Emerald Stay, dont il est l’un des ambassadeurs.

Date de publication: 28 mars 2025, 2:00pm

Longueur de l'article: 5 minutes

Les participants étaient invités à partager une ou plusieurs photos illustrant la signature de marque The luxury of Space. L'engagement de la communauté de chacun fut ensuite décisif puisque seuls les posts les plus likés pouvaient prétendre à la victoire. Enfin, Levison a personnellement désigné un grand gagnant - Harrison Carter, @wild_harrison - et un challenger - Tom Hanner, @thomasthenaturalist. 

Au-delà de l’esthétique pure, c’est leur regard unique qui a fait la différence. Les deux photographes ont proposé une interprétation riche de sens de l’espace, à la fois physique et émotionnel, vaste et intime. Alors qu’Harrison s’apprête à profiter d’un mentorat exclusif de Levison et que Tom poursuit son exploration artistique, une seule chose est certaine : ils sont tous deux promis à un bel avenir. Leur travail raconte des histoires saisissantes, suscite le dialogue et inspire l’action. Dans un monde où l’espace, qu’il soit géographique ou personnel, se fait de plus en plus rare, décrypter le message profond transmis par leurs clichés fait le plus grand bien. 

A man sitting on a rock in front of a flowing river under a canopy of trees

Rencontre avec le lauréat, Harrison Carter, scientifique spécialiste de la conservation interdisciplinaire à l'Université d'Oxford

Harrison Carter : une approche engagée de la coexistence

À 29 ans, interdisciplinaire, Harrison Carter (@wild_harrison) est un scientifique de la conservation à l'Université d’Oxford évoluant à l'intersection du financement environnemental et de la protection de la nature. Fort d'une expérience en gestion d'investissement et en conseil, il œuvre à rapprocher les marchés privés et la science pour accélérer la régénération des écosystèmes. Ses photos sont à la fois une expression artistique et un outil scientifique. « La photographie est ma toute première donnée », explique-t-il. « Elle me permet d’ancrer mon point de vue sur les actions de conservation et me rappelle qu'on ne peut pas construire une maison sur de mauvaises fondations. Le comportement humain est largement influencé par l’environnement. Cohabiter avec des espèces sauvages est certes  un défi de taille mais également une expérience incroyablement enrichissante. Mon travail repose sur une compréhension fine des contextes politique et écologique locaux. Appelons ça de l'art fonctionnel ! ». 

A black and white image of a snake coiled around a branch. The snake's head is in focus, facing the camera, with a blurred background.

Ses photographies servent à la fois d'expression artistique et de documentation scientifique

Son parcours photographique a commencé par un intérêt sans limite pour l’équipement, jusqu’à ce qu'il réalise que l'instant capturé comptait bien davantage. « Le meilleur appareil photo, c'est celui que vous avez sous la main. Mieux vaut saisir une scène avec un iPhone que la manquer faute d’appareil hybride sans miroir ». 

Inspiré par l'interaction entre l'homme et la nature, Harrison documente des systèmes socio-écologiques. « Au départ, je partais en quête d’animaux avec mon appareil, de serpents notamment ! Je voulais être Steve Irwin et, d'une certaine manière, c’est toujours le cas. Mais avec le temps, j’ai compris que mes histoires ne concernaient pas seulement la faune mais aussi ceux qui partagent son habitat. Pour moi les humains font partie intégrante du monde naturel, et mes clichés offrent une fenêtre unique sur cette cohabitation à un instant T ». 

A person carries a large bundle of wood on their head while walking down a dirt path lined with trees. A cow walks alongside.

Les travaux de Harrison portent sur les systèmes socio-écologiques

Actuellement impliqué dans un projet de financement durable en Afrique de l'Est, Harrison aide les éleveurs à générer des revenus en partageant l’espace avec des espèces sauvages essentielles mais potentiellement dangereuses. Son travail aux côtés de défenseurs de l'environnement, d’experts en financement durable et de communautés locales vise à réduire le coût des conflits, accroître les bénéfices financiers et encourager une plus grande tolérance envers la nature. « Je pense qu'il serait plus simple de construire une fusée », plaisante-t-il. « Mais mon appareil photo n’a jamais été aussi utile, il me permet de documenter le paysage, les perspectives des différentes parties prenantes et la faune elle-même. Ces belles images raconteront avant tout l'histoire du changement ». 

Le projet de ses rêves ? Une série documentaire intitulée My Reptile Family, destinée à réhabiliter l'image des reptiles et des amphibiens. « Steve Irwin disait qu’on ne protège que ce qu’on aime. Le problème, c'est que personne n'aime les serpents. Je veux changer cela ». Ce projet sera mené en collaboration avec des ONG de protection de la nature, au Royaume-Uni comme sous les tropiques, pour mettre en lumière des initiatives souvent méconnues.  

A snake is camouflaged among the branches and leaves of a bush.

Le projet dont il rêve est une série documentaire destinée à modifier la perception qu'a le public des reptiles et des amphibiens

Pour le concours, Harrison a soumis deux images : un paysage alpin suisse illustrant la solitude d'un randonneur et une scène de la forêt tropicale de Kakamega, au Kenya, traversée par un unique rayon de lumière. « Je voulais montrer que le luxe de l'espace existe même dans les endroits les plus denses. Ce rayon de lumière - la vie elle-même - est un luxe en soi ». 

Il a gagné un mentorat live et personnalisé avec Levison, qu'il admire depuis longtemps. « Alors que je lis lentement, j’ai littéralement dévoré son livre Walking the Nile en 5 jours ! Aujourd’hui, je n’ai pas d’attentes particulières, juste une liste de sujets à aborder avec lui… et un grand sourire en pensant aux sessions vidéos qui m’attendent ». 

Sunlight filters through dense forest, casting rays on trees and foliage in a black-and-white scene.

Par ses photographies, Harrison a voulu montrer que le luxe de l'espace peut exister même dans les endroits les plus denses

Tom Hanner : capturer la beauté fragile de la vie

Tom Hanner (@thomasthenaturalist) est un photographe et cinéaste de documentaire animalier basé entre Londres et Bristol. Son travail pointu expose des sujets sous-estimés. « En ce moment, les coléoptères me fascinent par exemple. La plupart des gens ignorent d’ailleurs que les coccinelles sont des coléoptères et qu’ils sont vitaux pour la planète. Peu d’entre nous leur prêtent attention ». Mais il trouve également les humains captivants, en particulier lorsqu'ils sont intimement connectés aux lieux qu'ils habitent. 

La curiosité est le moteur de sa narration visuelle. Pour lui, être passionné par son sujet est essentiel, tout comme mener des recherches approfondies pour mieux le cerner, même s'il reconnaît que les meilleures images naissent souvent de l’inattendu : nombre de ses clichés préférés sont ainsi issus de rencontres surprises. 

Person in a blue jacket and orange beanie, looking upward in a forest setting, with an orange backpack.

Sur la seconde marche du podium, Tom Hanner, photographe et réalisateur de documentaires animaliers

S’il admire des figures comme Emmett Sparling et Henley Spiers, qui « produisent des images de haut vol et les présentent d’une manière inédite mettant en valeur les histoires qu'elles racontent », son ambition ultime est de devenir photojournaliste pour National Geographic, à l’image de Thomas Peschak, Lynn Johnson et Steve Winter. Les réserves naturelles de son pays natal restent sa principale source d’inspiration : « Je me suis profondément attaché à ma terre. Une de mes photos de la rivière Lea a même été finaliste du Wildlife Photographer of the Year ».  

A monkey with dark fur and bright eyes sits holding a twig. The background is blurred greenery.

Tom souhaite devenir photojournaliste pour le National Geographic

Toujours en quête de nouveaux périples, Tom prépare cette année une immersion au Mexique pour la Fête des Morts (Dia de los Muertos), un rêve de longue date. « C'est incroyable d’enfin concrétiser des voyages auxquels on pense depuis tout petit. L’an dernier, j'ai fait le chemin de Saint Jacques de Compostelle par exemple. Bien sûr, il y avait la culture et la nourriture mais ce sont les rencontres humaines qui ont rendu le pèlerinage inoubliable ».

Moss-covered twisted tree branches and rocks in a dense, vibrant forest.

Tom planifie constamment de nouveaux voyages, mais sa plus grande source d'inspiration est son pays d'origine

Pour le concours, il a choisi une image d'un récif sablonneux le long de la côte jurassique britannique, « un paradis pour les chasseurs de fossiles ». Son premier réflexe a été d'interpréter le thème au sens littéral en pensant à de vastes panoramas mais il s'est souvenu qu'à Londres, même les plus petits espaces pouvaient incarner une forme de luxe. « Ce récif n‘a rien d‘une structure imposante mais en y regardant de plus près, on découvre des milliers d‘alcôves d‘une fragilité touchante et d'une complexité saisissante. Elles dégagent une impression d'immensité et montrent comment la nature investit l'espace dès qu'elle en a l‘opportunité ».   

Tom privilégie les couleurs vives, notamment pour les portraits et les paysages. « Cela permet de garder une composition épurée et d'attirer immédiatement l'attention sur le sujet ». Parmi ses images favorites, on retrouve ses portraits de macareux et ses photos prises à Wistman’s Wood pendant la pandémie qui marquent différentes étapes de sa jeune carrière en pleine évolution. 

Close-up of a puffin with a beak full of small silver fish against a clear blue sky.

Il privilégie les couleurs vives, en particulier dans les portraits et les paysages

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